







Saïd Assadi, réfugié en France puis activiste et aujourd’hui producteur de musique, s’est inspiré d’une route imaginaire de Kaboul à Bamako dont ni les livres d’histoire, ni les recueils de contes n’ont gardé de trace — mais qui symbolise une communauté de destinées marquée par l’exil. Il a rassemblé des chanteurs et musiciens qui ont connu l’exil : la chanteuse malienne Mamani Keita, la chanteuse et violoniste iranienne Aïda Nosrat, le chanteur turc d’origine kurde Ruşan Filiztek, le chanteur et joueur de tablas afghan Siar Hashimi et des musiciens français du groupe Arat Kilo : Aristide Goncalves (clavier, trompette), Gérald Bonnegrace (percussions) et Florent Berteau (batterie).
Leur création transculturelle est conçue comme un dialogue culturel et musical entre leurs différentes esthétiques.