

Nombreux sont les hommages au maître du tango. C’est cet Himalaya qu’a osé gravir Louise Jallu, non sans l’insouciance de la jeunesse. La bandonéoniste a pu compter sur Bernard Cavanna (co-créateur de la chaire de bandonéon au conservatoire de Gennevilliers) et l’immense pianiste Gustavo Beytelmann (qui joua auprès de Piazzolla).
Louise a puisé au cœur de la tradition la plus profonde du tango pour y trouver la source de pistes inédites : « Plus on s’immerge dans la musique de Piazzolla, plus on prend conscience qu’il faille abandonner les évidences ».
La «petite Française» préfère s’échapper de l’original pour tracer à partir de ce sillon sa propre originalité, accompagnée de Mathias Levy (violon), Karsten Hochapfel (guitare), Marc Benham (piano et rhodes) et Alexandre Perrot (contrebasse).
Un concert captivant et dense, beau à pleurer.
Elle nous fera également l’exclusivité de nouveaux morceaux.